Micro-entrepreneur : 6 clés pour réussir

Femmes supportrices Mircea / CC BY 2.0 / Flickr

Beaucoup d'entre nous rêvent de se lancer dans l’aventure de l'indépendance et devenir auto-entrepreneur. Même si la procédure est plutôt facile et rapide, mieux vaut tout de même ne pas trop improviser.

Certaines qualités sont indispensables à la réussite d'une telle entreprise et il est essentiel de faire les bons choix pour espérer aller au bout de son projet.

Concrétiser son rêve de micro-entreprise : nos 6 clés pour réussir.

Trouver l'idée

Trouver l'idée
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Tout commence par là : avoir une bonne idée ! L'idée qui permet de simplifier la vie des autres, de résoudre certains de leurs problèmes, ou bien celle qui répond à une attente, un besoin, une mode... Il faut pour cela être attentif aux petites choses du quotidien et aux gens qui nous entourent.

L’inventeur de la machine à laver a sûrement du côtoyer quelqu’un qui se plaignait beaucoup de devoir laver son linge à la main !

Notre conseil : il est toujours plus facile de mener à bien un projet dont l’idée de départ vous plaît, en laquelle vous croyez sincèrement.

Travailler dur

Travailler dur
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Ceux qui s’imaginent que devenir auto-entrepreneur est forcément facile et demande moins de travail que de dépendre d'un patron se trompent ! C'est même parfois l'inverse.

Pas de secret : on ne peut apprendre et réussir qu’en travaillant et multiplier ses chances de réussite qu’en travaillant plus.

La contrepartie de cette autonomie professionnelle est qu'il ne faut pas trop compter ni son temps, ni son énergie. Les deux premières années sont souvent les plus difficiles, car tout est à créer.

Au final, le plus dur est peut-être de s’octroyer quelques jours de vacances !

Prendre des risques

Prendre des risques
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À l'image de l'acrobate qui travaille sans filet de sécurité, choisir de créer son entreprise, c’est un peu se lancer dans l’inconnu. On ne sait jamais, au départ, si ça va bien fonctionner, ni combien de temps cela peut durer. Et si jamais ça ne marchait pas ?

Pour devenir auto-entrepreneur, avoir le goût du risque est essentiel. Il ne faut pas craindre de devoir faire face, dans les premiers temps, à des interrogations et des incertitudes réelles.

En revanche, plus on attend pour se lancer, plus c'est difficile !

Gérer correctement son affaire

Gérer correctement son affaire
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La bonne idée, le travail, le goût du risque... Oui, mais ça ne suffit pas. Vous devez également être un bon gestionnaire. Car même si les formalités relatives à l’auto-entreprise sont globalement très simplifiées, elles réclament un minimum de temps et d'application.

Il peut être judicieux d'ailleurs de se créer un tableau de tâches à accomplir. Dans le même esprit, réaliser un tableau de bord de suivi pour évaluer encaissements, décaissements, dépenses, devis et factures en cours peut vous être d'une aide précieuse.

Important : il faut notamment bien penser à déclarer son chiffre d’affaires. C'est une obligation.

Bon à savoir : pour les micro-entrepreneurs dont le chiffre d’affaires est inférieur à 10 000 € par an, la loi Pacte du 22 mai 2019 a supprimé l’obligation d’ouvrir un compte bancaire professionnel. Désormais, ces micro-entrepreneurs peuvent utiliser leur compte personnel pour percevoir les revenus issus de leur activité professionnelle. Si le seuil de 10 000 € est dépassé pendant 2 années de suite, le micro-entrepreneur doit ouvrir un compte dédié à son activité. Depuis le 15 mai 2022, l’entrepreneur individuel a l'obligation d’apposer la mention “EI” ou “Entrepreneur individuel” directement avant ou après son nom et prénom, sur tous ses documents à usage professionnel et notamment dans la dénomination du compte bancaire dédié à son activité (décret n° 2022-725 du 28 avril 2022).

Opter pour le régime fiscal le plus favorable

Opter pour le régime fiscal le plus favorable
© Thinkstock

Le régime fiscal de la micro-entreprise s’applique de plein droit, sauf option pour le versement libératoire de l’impôt sur le revenu.

Sur votre bénéfice imposable est appliqué un abattement forfaitaire (et représentatif de vos frais professionnels), soumis ensuite à un barème progressif par tranches de l’impôt sur le revenu.

Quant au principe du versement libératoire : l’impôt sur le revenu est payé au fur et à mesure de l’encaissement du chiffre d’affaires de façon définitive (il n’y a pas de régularisation en fin d’année).

Bon à savoir : la date d'option pour le versement libératoire de l'impôt a changé pour les revenus perçus à compter du 1er janvier 2019. Cette option doit être choisie au plus tard le 30 septembre de l'année précédant celle au titre de laquelle elle est exercée, soit le 30 septembre 2018 pour les revenus perçus en 2019 (instruction Bofip du 1er juin 2018).

Attention : si vous étiez non imposable avant la création de votre entreprise, vous le deviendrez, même en cas de revenus très faibles.

Savoir se faire accompagner

Savoir se faire accompagner
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Surtout, ne vous isolez pas ! Selon votre projet et votre profil, vous pouvez vous adresser à différents organismes : la chambre du commerce et de l’industrie, la chambre d’agriculture, la Maison des professions libérales ou encore French Tech et Pôle emploi.

Pensez également à l’UAE (union des auto-entrepreneurs) et l’APCE (agence pour la création d’entreprise) qui diffusent de l’information juridique, sociale, fiscale, comptable et administrative.

Il est indispensable d'être bien informé, et donc très entouré !

Pages Jaunes vous en dit plus

Devenir auto-entrepreneur se prépare. S'informer, s'entourer et considérer la réalité du statut pour mettre toutes les chances de son côté sont essentiels.

Vous souhaitez avoir plus de précisions encore ? Voici quelques cas particuliers qui peut-être vous concernent :

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Ces pros peuvent vous aider